INSTITUT EUROPEEN DES

SCIENCES DU DEVELOPPEMENT

DE PARIS - IESD

La mondialisation, en introduisant des nouvelles manières de s'échanger (commerce intra - branche, émergence de nouveaux déterminants intervenant dans la rémunération des facteurs : normes sanitaires, sociales, environnementales et propriétés industrielles), a ébranlé les théories des économistes traditionnels (A. Smith, D. Ricardo, K. Marx, Stuart Mill, HOS « modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson,. », même si quelques ajustements ont été réalisés (R. Vernon, Linder, Béla Balassa, Paul Krugman), et des limites posées : Arghiri Emmanuel, Wassily Léontieff, J. Mistral,.).
Ces phénomènes de mondialisation ont modifié les relations entre les individus, - les « unités actives » et - les Etats, et elles continuent à les restructurer. Ces changements mettent les acteurs dans un environnement concurrentiel accru, favorisé par le développement des TICs, permettant la transmission à distance des données et des connaissances.
Nous vivons désormais dans un « village planétaire » où normes et valeurs, services, biens économiques et capitaux circulent sans entrave, conduisant vers des échanges sans différence de dotations factorielles.
Dans ce nouveau monde, « l'économie du savoir » prend une place de plus en plus importante dans la création de richesse. Ces phénomènes génèrent des impacts sur le système productif, les protections sociales, les modes de consommation, .
L'absence de modèle théorique pour définir ce nouveau cadre empirique est la principale source du dysfonctionnement du système se manifestant par des crises récurrentes : endettement insoutenable, perte de confiance générée par la vulnérabilité des institutions financière et des Etats, hausse du chômage, ect.. Elle est aussi à l'origine des difficultés pour trouver des solutions durables devenues très complexes.
Cela implique une rénovation des théories qui régissent les échanges. Ce cadre théorique permettra de poser la problématique qui servira de base à la définition des politiques appropriées et, par la suite à l'élaboration des programmes du gouvernement.