L'Institut Européen des Sciences du développement - IESD
"Comment partager des « connaissances avancées et spécifiques » sous-utilisées, sur les grandes questions qui touchent le développement durable, portées par des "chercheurs confirmés" et, corollairement, comment les organiser" ?
Actuellement, il existe une forte potentialité de « connaissances avancées et spécifiques » sur les grandes questions qui touchent le développement durable. Celles-ci sont éparpillées parmi les chercheurs appartenant à plusieurs organismes. Prises individuellement, elles ne peuvent pas réaliser un projet autonome, mais elles peuvent être rassemblées et optimisées dans un "projet commun porteur".
Notre objectif vise à identifier ces connaissances et à dégager des « valeurs ajoutées » dans le cadre d'un projet commun à partir de ces « reliquats de temps d'utilisation » qui ne sont pas absorbés dans leur structure d'origine.
1. L'IESD est « l'Unité de réalisation » des projets de la Communauté Européenne des Docteurs en Sciences du développement - CEDS, un réseau dont l'approche est fondée sur un dialogue ouvert aux chercheurs confirmés issus des disciplines différentes. Ce dialogue vise à dégager une synergie pour résoudre des problèmes complexes et systémiques qui caractérisent la société d'aujourd'hui. Cette coopération est plus préoccupée par le respect des valeurs de chacun que par la recherche d'unité, plus par le respect des « façons de faire » que par la recherche d'uniformité. Non seulement cela apportera plus de solidarité entre les chercheurs bien que la spécialité limite l'activité de chacun, mais encore, parce que cette coopération solidaire enrichit davantage le « projet commun » qu'une démarche fragmentaire qui isole l'intervenant dans sa spécialité.
2. Comment sera organisé le partage de ces connaissances sous-utilisées ?
Les recherches effectuées par l'IESD et toutes les publications en son nom sont réalisées sous la responsabilité d'un Conseil scientifique dont les membres sont issus du réseau de la Communauté européenne des Docteurs en sciences du développement. Ce Conseil est constitué des "porteurs du projet".
Lorsque le sujet est déterminé et que les conditions de réalisation sont réunies, le Conseil forme une « équipe opérationnelle». Ses membres (7) sont des "spécialistes confirmés" appartenant aux organismes partenaires - centres de recherche européens/universités/consultants,- intervenant sur la question du « développement durable ».
3. Temps du travail marginal
Actuellement, avec l'approche linéaire de la durée du travail, les 40 heures par semaine sont acceptées par toutes les parties (patronat et salariés), mais les 35 heures laissent encore des doutes pour certains. Nous devrions, pour avancer dans cette logique, réfléchir sur la faisabilité de 37 heures ou 32 heures. Cette démarche est limitée par rapport au monde qui évolue très vite avec les progrès techniques et scientifiques.
La question sera: Est-ce qu'on peut imaginer une innovation qui ne soit pas linéaire, mais dialectique où le futur ne provient pas du « germe du passé »? C'est dans ce cadre que nous proposerons de passer de 35 heures par semaine (durée légale de travail en France) à 24 mn par semaine représentant 120 mn par mois auxquelles nous ajouterons 2 heures par mois pour faire la synthèse.
Avec cette organisation, le chercheur peut continuer à travailler normalement dans sa structure d'origine.
4. Économie collaborative.
Le concept relève de cette branche de l'économie fondée sur la « mutualisation des connaissances et du savoir ».
Les contributeurs sont en relation en temps réel par l'utilisation des nouvelles technologies de communication. Par cette organisation, les objectifs recherchés sont la compétitivité (diminution du temps de travail et coût de logistique réduit), la flexibilité (le personnel est recruté sur projet), la performance et l'innovation (expériences des participants) et la coopération solidaire, un nouveau paradigme de la recherche dans le cadre de la mondialisation.
5. Limites et possibilités.
Cette organisation ne peut être appliquée que dans le domaine de la recherche et du télétravail -par exemple les services dans les entreprises), ce qui exclut le système de production des biens matériels qui nécessite la présence permanente du personnel sur le site. Elle requiert aussi l'élaboration d'un nouveau paradigme sur la "manière de vivre" et sur la "manière de faire de la recherche" afin de dépasser la "culture du cloisonnement entre les disciplines.