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SOMMAIRE | Page |
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Résumé | |
Présentation | |
Le Comité de rédaction et le Comité de vulgarisation | 3 |
Remerciement | 4 |
Avant-propos de Mr Eugène Marcel Guiton Président de l'Observatoire-ORES.PMA | 6 |
Préface de Mr Poul NIELSON Commissaire européen chargé des Actions humall>anitaires et du développement, commission européenne | 7 |
Contribution Spéciale de Mr Jean-Philippe Courtois Président Directeur général Microsoft-EMEA | 8 |
Contribution Spéciale de Abdou DIOUF Secrétaire Général de l'OIFOrganisation Internationale de la Francophonie
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Contribution Spéciale de Mr Donald J.JOHNSTON Secrétaire Général de l'OCDE | 12 |
Contribution Spécialede Monsieur Rubens RICUPERO Secrétaire Général de la CNUCED Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement |
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INTRODUCTION | |
Pourquoi le Dictionnaire des Réformes Économiques et Sociales dans les PMA ? | 16 |
Comment est structuré le Dictionnaire ? | 17 |
Connaître les PMA | 18 |
Les PMA ont besoin des réformes | 21 |
Causes des faiblesses de l'économie des PMA | 24 |
Zone de tensions et de conflits en Afrique | 26 |
Les Objectifs du Millénaire pour le Développement - OMD | 27 |
3- Thèmes, articles (13) et définitions (1000) | |
Développement durable | 29 |
Développement humain | 47 |
Échanges extérieurs - Commerce international | 69 |
Entreprise : création et évaluation de la rentabilité | 83 |
Environnement | 103 |
Financement de l'entreprise | 125 |
Financement du développement | 141 |
Marché et libéralisation | 161 |
Mondialisation | 181 |
Organismes et conférences multilatéraux | 203 |
Privatisation | 255 |
Réformes de l'État | 269 |
Stabilisation macroéconomique | 291 |
4- Méthodologie pour suivre et évaluer les progrès économiques et sociaux | |
307 | |
5- Autres indicateurs | 412 |
6- Répertoire des fournisseurs d'informations sur les PMA | 419 |
7- Annexes | |
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme | 424 |
Index des tableaux et des encadrés | 427 |
Index des cartes pays et statistiques | 428 |
Index général | 429 |
8- Lexique anglais-français | 443 |
8- L'Observatoire ORES.PMA | |
459 | |
9- Sigles et acronymes | |
461 |
OUVRAGE DE RÉFÉRENCE INDISPENSABLE POUR tous les acteurs des réformes dans les PMAÀ travers des articles et des définitions de mots-clés, les acteurs du développement se familiariseront progressivement avec le langage utilisé dans la conception et la mise en œuvre des réformes, ainsi qu'avec les moyens proposés par la communauté internationale pour amorcer un véritable processus de développement durable dans les PMA. Les acteurs, quel que soit leur niveau d'intervention, ont besoin de comprendre des termes tels que : Aide publique au développement (APD), Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance (DSRPC), l'initiative PPTE, le développement humain, les avantages comparatifs, les biens publics mondiaux, les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), l'Éducation pour Tous (EPT), le Protocole de Kyoto, la bonne gouvernance, la flexibilité, la diversité culturelle, etc. Les représentants de la communauté internationale ont dit :Poul NIELSON, Commissaire Européen (dans la préface) Chargé des actions humanitaires et du développement, Commission Européenne :
Jean-Philippe COURTOIS, Président Directeur Général, Microsoft EMEA (Europe-Moyen-Orient-Afrique) :
Abdou DIOUF, Secrétaire Général de l'OIF (dans une contribution spéciale), Organisation Internationale de la Francophonie :
Donald J. JOHNSTON, Secrétaire Général de l’OCDE (dans une contribution spéciale), Organisation de Coopération et de Développement Économiques :
Rubens RICUPERO, Secrétaire Général de la CNUCED (dans une contribution spéciale), Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement :
Eugène Marcel GUITON, Président de l'Observatoire ORES PMA (dans l’avant-propos) :
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PRÉFACE DE Paul OKUMBA d'OKWATSEGUE ACCT Secrétaire Général Depuis toujours, l'agriculture et la valorisation des ressources naturelles de ses pays membres sont au cœur des programmes de coopération scientifique et technique de l'Agence de coopération culturelle et technique. Cette priorité a été réaffirmée ces dernières années lors des conférences tenues aux plus hauts niveaux (ministres de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, chefs d'État et de gouvernements). Le développement de l'agriculture est étroitement lié à celui de l'agroalimentaire par des relations multiples et notamment par l'effet d'entraînement de la production de matières premières que suppose l'existence d'une industrie de transformation. Or, l'Afrique, continent auquel appartient la majorité des États membres de l'Agence, est le moins industrialisé ; il contribue à moins de 1 % de la production industrielle mondiale. Conformément à sa vocation, l'Agence joue surtout un rôle dans la concertation internationale, le perfectionnement des ressources humaines et le transfert de technologie, c'est-à-dire de façon générale dans l'échange (de savoir et d'expérience) et le développement de la solidarité entre les éléments du monde francophone. Elle entend ainsi promouvoir le développement des capacités nationales pour un développement endogène. C'est ainsi que l'Agence s'est associée au GESTE pour la réalisation d'un inventaire des technologies industrielles appropriées, concernant notamment le domaine de l'agroalimentaire. Le sérieux avec lequel ce travail de recensement puis de sélection a été réalisé est garant de l'intérêt que le présent ouvrage ne saurait manquer de présenter pour tous ceux qui, dans nos pays membres, sont à la recherche d'une technologie pour la concrétisation de leurs projets agroalimentaires. L'identification de technologies adaptées est un élément capital de la création d'entreprises et du développement national ; ces choix supposent également la capacité de maîtriser ces technologies, de les mettre en œuvre, de les entretenir, et éventuellement, par la suite, de mieux les adapter et d'innover. C'est un autre domaine auquel l'Agence attache un intérêt particulier. PRÉFACE DE Jacques MORDANT Direction de la Coopération et des Échanges Ministère de I'Agriculture Le secteur agricole représente une composante fondamentale de l'économie de la plupart des pays en développement, particulièrement en Afrique. On ne soulignera jamais assez l'importance de l'industrie agroalimentaire pour le développement agricole. Le développement rapide de l'urbanisation en Afrique induit de profonds changements dans les habitudes alimentaires, à tel point que les productions vivrières locales, peu transformées, sont fortement concurrencées par les importations. Pour les produits agricoles destinés à l'exportation, une meilleure transformation sur place est souvent la seule façon d'accroître la valeur ajoutée locale et d'éviter les contraintes liées aux fluctuations erratiques des prix sur les marchés mondiaux des produits agricoles de base. L'expérience de la France est très probante à cet égard. Dès à présent, la valeur ajoutée des industries agroalimentaires y est supérieure à celle de la production agricole. Ce développement important n'a été possible que parce que les entreprises françaises ont su concevoir et développer des technologies adaptées. Ce savoir-faire est à la disposition des pays en développement pour les aider à faire face à leur défi alimentaire. Je félicite donc l'association GESTE qui, malgré des moyens limités, a réalisé un travail considérable pour identifier les technologies françaises bien adaptées aux problèmes des pays en développement. Je suis persuadé que cet ouvrage sera très utile pour le développement des industries agroalimentaires de ces pays et pour l'accroissement de la coopération entre les entreprises. |
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AVANT-PROPOS DE Paul OKUMBA d'OKWATSEGUE ACCT Secrétaire Général L'énergie est l'un des facteurs clés du développement. Son importance est telle qu'elle a toujours figuré parmi les priorités de l'Agence de Coopération Culturelle et Technique, notamment en ce qui concerne ses applications en milieu rural. Les programmes de l'Agence dans ce domaine ont donc toujours revêtu un caractère éminemment stratégique. Les récentes conférences des Chefs d'État et de Gouvernement des pays francophones ont souligné les problèmes cruciaux liés à l'énergie. En effet, l'énergie conditionne non seulement le développement de tous les secteurs de l'économie et de la vie quotidienne (agriculture, industrie, éducation, distribution de l'eau), mais elle influence également de manière considérable l'orientation de ce développement. La majorité des PED est actuellement durement confrontée à la contrainte énergétique et à un exode rural néfaste pour son économie. La production autonome d'énergie est l'un des moyens permettant de desserrer cette contrainte, que ce soit dans les zones rurales ou périurbaines. Conformément à sa vocation, l'Agence joue surtout un rôle dans la concertation internationale (du niveau ministériel à celui des chercheurs et des agents du développement), le perfectionnement des ressources humaines et le transfert de technologies. Autrement dit, elle se concentre généralement sur l'échange de savoirs et d'expériences, ainsi que sur le développement de la solidarité au sein du monde francophone. Elle entend ainsi promouvoir le développement endogène. C'est ainsi que l'Agence s'est associée au GESTE pour la réalisation d'un inventaire des technologies industrielles appropriées, particulièrement dans le domaine de la Production Autonome d'Énergie. Ce document viendra utilement compléter les travaux réalisés dans le cadre du Guide de l'Énergie. Le sérieux avec lequel ce travail de recensement puis de sélection a été réalisé garantit l'intérêt que cet ouvrage ne manquera pas de susciter chez tous ceux qui, dans nos pays membres, recherchent une technologie pour concrétiser leurs projets énergétiques. AVANT-PROPOS DE B.DEVlN Délégué à l'Action Internationale AFME La production d'énergie décentralisée se caractérise par :
Élaborer un guide sur le sujet n'est donc pas chose facile. GESTE propose une sélection de techniques et de produits susceptibles d'apporter un service dans les zones des pays en développement dépourvues d'infrastructures énergétiques. L'ouvrage sera très utile pour une approche et des contacts préliminaires. Il facilitera les échanges entre les utilisateurs potentiels et les opérateurs. Un guide ne peut éviter de remplacer le contact direct avec le praticien ou la visite du projet sur le terrain : dans le domaine de l'énergie décentralisée, plus qu'ailleurs, l'échange direct avec les intervenants eux-mêmes, et, lorsque c'est possible, la visite sur le terrain sont nécessaires. La sélection des produits opérée n'engage que GESTE. L'AFME a néanmoins jugé la réalisation de ce guide assez importante pour lui assurer son soutien, en mettant à la disposition de GESTE la masse d'informations collectée auprès des partenaires de l'AFME. 2,5 milliards d'individus, pour la plupart localisés dans des pays en développement, ne bénéficient pas de réseaux d'énergie centralisée. La production décentralisée d'énergie dans un contexte de développement mérite donc qu'on y consacre un peu de temps et quelques moyens. Il faut remercier GESTE d'avoir participé à l'effort de diffusion d'idées et d'informations sur des produits qui, s'ils sont bien utilisés, seront précieux dans le développement de nombreux pays. |
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PRÉFACE DE Jean Louis ROY Secrétaire Général ACCT Cette fin de millénaire voit s'exprimer fortement le besoin d'une solidarité internationale face aux défis que représente l'intégration de contraintes environnementales dans les politiques de développement. La décennie internationale de l'eau et de l'assainissement (1981-1990) a montré que plus d'un milliard de personnes n'ont toujours pas accès à l'eau potable et que près de 2 milliards n'ont pas accès à des installations sanitaires de base. Il s'agit là d'un problème de première urgence, à la résolution duquel le transfert des technologies industrielles peut apporter une solution éventuelle. Pour faire face à ce défi, la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement des pays ayant en commun l'usage du français a chargé l'Agence de Coopération Culturelle et Technique d'intégrer la préservation de l'environnement à sa vocation d'ouvrer pour une coopération multilatérale Nord/Sud. Cette orientation a été précisée lors de la Conférence des Ministres de l'Environnement (Tunis, avril 1991). Celle-ci a adopté un plan d'action quinquennal qui doit permettre à la coopération francophone de mettre en ouvre des actions concrètes de partenariat pour un développement durable, notamment dans le domaine de l'eau. L'eau est, en effet, un bien de première nécessité dont la préservation s'avère vitale pour notre planète, aussi bien en tant que milieu vivant qu'en tant que bien de consommation et facteur de production. Ce guide matérialise la contribution des acteurs francophones à cette démarche; il porte témoignage de l'engagement de nos pays membres pour le développement durable, car il favorisera les transferts des savoir-faire et des technologies liés à l'eau à l'intérieur de l'espace francophone. L'ACCT se félicite d'être associée à la réalisation de ce guide. Je suis heureux de vous le présenter et je veillerai à sa large diffusion à travers notre réseau de partenaires engagés dans la lutte pour le développement. PRÉFACE DE Jacqueline ALOISI de LARDEREL Directeur du PNUE/CAP IE L'eau, ressource naturelle unique et indispensable à la survie de l'humanité, est aujourd'hui menacée. Le développement des activités humaines, notamment l'agriculture et l'industrie, a entraîné une consommation accrue de cette ressource, accompagnée d'une pollution organique et chimique croissante des eaux de surface et des nappes souterraines. Économiser les ressources en eau grâce à de meilleures pratiques de gestion et prévenir les pollutions à la source par la mise en œuvre de technologies propres doivent être les deux objectifs prioritaires des actions à entreprendre. Il n'en reste pas moins essentiel que le traitement des pollutions résiduelles soit également assuré afin de prévenir les atteintes à l'homme et à l'environnement. C'est pourquoi le Département Industrie et Environnement du PNUE, dont la mission est de promouvoir la prise en compte des critères environnementaux dans le développement et de faciliter l'échange d'informations dans ce domaine, félicite GESTE pour avoir pris l'initiative d'un "guide de savoir-faire et de technologies industrielles appropriées" dans le domaine de l'environnement. Je suis convaincue que ce "volume EAU" fournira aux décideurs gouvernementaux et industriels les informations nécessaires pour prendre des décisions qui concilient "Environnement et Développement". Comme l'a écrit le Dr TOLBA, Directeur Exécutif du PNUE, le développement est voué à l'échec s'il ne repose pas sur des bases écologiques solides. |
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